Archive for January, 2012

Let’s meet at Fosdem 2012 in Brussels

2012/01/30

I’ll attend Fosdem again this year next week-end in Brussels. I’ll deliver a talk on Project-Builder.org as a support for a Continuous Packaging cross Operating Systems development.

There are some news with the tool, and hopefully a new version, and some future evolution that I’d like to communicate. I also plan to present less slides, and have a more concrete demo to help people see the value of the approach.

While not presentting, I’ll probably be around near the Mageia booth or around my HP colleagues attending the event as well (Bdale Garbee, Martin Michlmayr, Hugo Roy). Don’t hesitate to come and chat !

A MondoRescue annoyance

2012/01/27

When I released the version 3.0.0, some people started to report issues at restore time, that I didn’t saw during my tests. These problems were mentioned as related to LVM restoration, or partition table restoration.

After looking at the logs they send (kind reminder, that’s a mandatory info if you want to get any form of support !), I saw that in their case, the resizing factor was incorrect, even sometimes 0, leading to empty partitions.

This should have been fixed with revision 2932, and I have released a beta of 3.0.1 that people encountering this problem should use. Let me know if you want to test the fix for a distribution not yet published.

I’ve also repackaged mindi-busybox (with tag 2) for all the deb distributions I manage, in order to solve a dependency issue when upgrading, which was not seen on RPM based systems (for once I have an advantage ;-))

I’d like to have more rapid cycles for this 3.0 branch to reach a very stable point asap, allowing me to work on other branches. Feel free to give feedback so that I could publish 3.0.1 quickly.

In memoriam Gustav Leonhardt

2012/01/20

Je déteste transformer ce blog en rubrique nécrologique. Mais après Montserrat Figueras et Alain Recordier, j’ai appris par un article du Monde de Renaud Machart la disparition du maître Gustav Leonhardt.

Alors même si cela ne fera encore pas les gros titres du 20h, il faut affirmer qu’il a été celui par qui la révolution de la musique ancienne est arrivée, au même titre que Nikolaus Harnoncourt, David Munrow, ou Thomas Binkley et Jordi Savall, chacun dans leur domaine de prédilection respectif. Pour Gustav Leonhardt, ce fut le clavecin qui fut enfin considéré comme un instrument majeur grâce à lui et non pas comme un ersatz de pianoforte mal dégrossi. Et cela parce qu’il a su faire chanter la musique sur cet instrument comme personne avant lui. Et heureusement, comme beaucoup après qui lui ont emboité le pas.

Je me souviens encore des concerts que j’allais voir de lui sur Paris, ou je me retrouvais dans la même rame de métro qu’un Pierre Hantaï qui venait le voir aussi ! Gustav Leonhardt mérite le titre de maître que je lui donne plus haut, car justement, il a joué un rôle de passeur, tant dans l’enseignement, que dans la redécouverte de pans oubliés de répertoire (j’écoute en ce moment même son second disque consacré à Johann Jakob Froberger qu’il m’a fait découvrir comme à des milliers de mélomanes dès son premier enregistrement 1962 (!) pour Harmonia Mundi) ainsi que par la publication d’un ouvrage consacré à l’art de la fugue de Johann Sebastian Bach.

Puisque l’on parle de Bach, c’est évidemment ce compositeur qu’il aura le plus illustré au disque. J’ai encore un frémissement rétrospectif lors de ma découverte de la fantaisie chromatique et fugue sous les doigts du maître hollandais ! Quel adéquation pour moi entre la hauteur de vue du compositeur et de cet interprète. Ma femme se souvient encore des 500 kms aller-retour faits pendant les vacances une année pour aller l’entendre jouer à l’abbaye de St Guilhem le désert où il avait interprêté de façon magistrale diverses pièces de Bach, dont une de ses propres transcriptions de sonates pour violon seul au clavecin.

Ce qui m’a toujours frappé dans ses interprétations, c’est l’extrême lisibilité des voix, dans la musique si riche de Bach, qui rendait l’oeuvre à l’écoute évidente, tout en lui laissant sa richesse et sa complexité visible. Et les mots qui me viennent naturellement en tête quand je pense à ses enregistrements, c’est non pas austérité, dont on l’a souvent affublé, à tort, mais au contraire fulgurance (2è prélude du clavier bien tempéré de Bach), noblesse (son disque Louis Couperin chez Harmonia Mundi), architecture (son concerto italien de Bach), gravité (ce premier disque de Froberger chez Harmonia Mundi), virtuosité (son Scarlatti chez DHM ou son Duphly pour Séon), probité (Suites anglaises de Bach chez Séon).

Je crois que je n’ai jamais autant écouté des disques que ceux de ces partitas de Bach (HM) d’abord en 33T, puis en CD. C’est l’un des sommets de la musique enregistrée (meilleur pour moi que sa seconde version pour Virgin où de nombreuses reprises manquent). Et je ne peux plus écouter toute cette musique autrement qu’au clavecin depuis ma fréquentation assidue des enregistrements qu’il a réalisés (comme ceux du regretté Scott Ross, inoubliable lui aussi dans Domenico Scarlatti, Jean-Philippe Rameau, François Couperin et pour moi tellement complémentaire de la discographie de Gustav Leonhardt). J’ai failli travailler le clavier vers 17 ans, après tant d’heures passé à écouter la musique qu’il avait enregistrée, mais mon emploi du temps ne m’a pas permis de le faire vraiment et je reste hélas seulement un auditeur. Mais je suis toujours capable, comme à Saintes, de passer une demi-heure rien qu’à écouter un claveciniste s’accorder (Trevor Pinnock a vraiment dû se demander ce qui se passait ce jour là :-))

N’oublions pas non plus ses apports en tant qu’animateur d’ensemble. Quelle messe en si de Bach d’une majesté, d’une ferveur que peu d’autres que lui peuvent se permettre. Et que dire de son Requiem de Biber !! J’ai encore le frisson de la fois où je l’ai entendu en concert, et où il avait demandé à ne pas applaudir à la fin du concert. Le silence qui s’en est suivi, la concentration qui avait été accumulée par le public était simplement d’une densité palpable.

Ce maître artiste a dédié sa vie à la musique, jusqu’à en faire le sacrifice en se produisant jusqu’à la fin. Il m’a fait aimer le clavecin plus que mon propre instrument (la flûte à bec qu’un Frans Brüggen a si bien illustré avec son accompagnement). Il a contribué à graver une intégrale des cantates de Bach qui a fait date et reste, par sa diffusion sur France Musique par Jacques Merlet, une de mes nombreuses initiations à la musique, de celles qui vous marquent pour la vie. Et il laisse un corpus d’enregistrements pour le clavecin et l’orgue qui est toujours la base d’un discothèque idéale.

Alors, à l’heure où votre descente et arrêt brutal sur le clavier qui illustre la chute de Mr Blancrocher résonne à mes oreilles en fin de disque, un grand merci pour tout ce que vous avez apporté, Monsieur Leonhardt, à la musique et puisse le son de vos enregistrements longtemps susciter des vocations de mélomanes, d’amateurs et de professionnels. Ils ne pourraient mieux choisir leur modèle.

In memoriam Alain Recordier

2012/01/13

Décidément, mes rares articles en français sur la musique servent à communiquer autour de tristes nouvelles. J’ai appris par l’association Exultate la disparition d’Alain Recordier, tromboniste et sacqueboutier.

Alain Recordier à la sacqueboute en 2010

Ce fin connaisseur de la musique ancienne avait crée en 1986 l’ensemble Musicque de Joye (du nom d’un recueil publié vers 1550 à Lyon par Jacques Moderne). Il avait aussi été membre de l’ensemble de cuivres Da Camera, du quintette Arban, de l’ensemble Guillaume de Machaut et était trombone solo de l’orchestre d’Orléans.

Il avait participé à de récentes académies de musique sacrée de la Renaissance d’Etampes, dirigées par Jean Belliard

Alain Recordier lors de l'académie de la Renaissance 2007

Comme l’a si fort bien dit le mail que j’ai reçu: “Que de beaux concerts avons nous donnés ensemble ! Sa discrétion et sa grande gentillesse faisaient l’unanimité.”

Alain n’avait pas besoin d’épater la galerie. Il vivait sa musique intensément, donnant un air chaloupé aux canzons de Gabrieli avec énergie et velouté. Sa connaissance transparaissait dans les remarques qu’il sonnait à ses partenaires lors des répétitions avec son accent méditerranéen. Un court exemple pour mettre tout le monde d’accord, et on repartait dans la musique.

J’espère qu’aujourd’hui il joue avec tous ses pairs dans l’orchestre céleste ! Il me restera la mémoire auditive de quelques enregistrements que nous avons faits lors des académies, où je retrouverai la qualité de son son. Et le souvenir d’un musicien humble au service de son art.

(Images personnelles hébergées sur flickr.com)

Migrating from KMail to Thunderbird: The revenge

2012/01/08

After migrating 2 of my kids and my wife from Kmail to Thunderbird last year, I finally decided this week-end to finish the last migration for my first daughter on her Mageia distribution.

I previously made unsuccessful tries, as her environement was different, with many more subdirectories, and special chars, so it didn’t work with the previous version of the script.

Now with the revisions 1389 and 1390 of the md2mb.pl script, I have successfully migrated her environment, without any manual intervention.

Hopefully, seeing the number of times the previous post was looked at, it will be again useful (even more now that it works better:-)) for others. I even clarified the license in revision 1391 for you to use more easily.

Happy migration !

MondoRescue 3.0.0 is now officially out

2012/01/06

To be honest the first packages appeared before Christmas as I was hoping to have everything ready as a gift ! But I met a certain number of issues trying to build all packages for the 99 different distributions I’m trying to build for ! This is due to my upgrade to Mageia 1 where the QEMU/KVM version proposed work differently from the previous Mandriva 2010.2 I was using.

Some i386 VMs are now freezing, so I had to find new correct parameters for them. Then autoconf wasn’t generating a correct content for all Mandrake/Mandriva build for mondo, so I had to call for these distro now %configure2_5 as a macro, instead of %configure.

And I still have some issues remaining, with busybox on SLES 9, Mandriva 2009.1, and RHEL 3, with some old SuSE (10.1-11.0) and old Asianux 2, RH 7.3/9, RHAS 2.1 … So Project-Builder.org gained at this occasion a new feature which consists in enumerating on the remote repo which packages have been built correctly or not. And chain the result to a sbx2vm option through the new –rebuild option, which will trigger the rebuild of all not correctly built packages. Very handy ! And will be used to finish publishing what is missing and still useful.

But I already delayed too much the delivery of that important evolution in the project life, so it was time to officially introduce MondoRescue 3.0.0 to the world !

And finally looking at all the modifications since latest stable, MondoRescue really deserve it’s 3.0.0 label ! I won’t be able to cope with the Linux kernel, now at 3.2, but hopefully you’ll find that new version usefull. It fixes a lot of issues brought recently on the mailing list. Remains to work on the Xen kernel support more precisely, but most of what I wanted to fix is in it, including OBDR fixes, RHEL 6.2 fixes, SSSTK ProLiant support improved, loop mount issues, bootable USB keys, mdadm support for metadata, a grub install fix among many others.

You’ll need to use mondo 3.0.0 with mindi 2.1.0 and mindi-busybox 1.18.5 to have a working environemnt as underlined on our Wiki.

And even if it’s a 3.0.0 number, I consider it stable and in the line of latest 2.2.9.x versions. I’d like to avoid copying my Red Hat friends with their .0 versions 😉

Happy New Year and Disaster Recovery with MondoRescue !

Time limit with squid

2012/01/05

I have nice kids, that love Internet. Sometimes a bit too much too our state, and with my wife we decided that after a certain hour during the week, it was wise to shutdown the Web access for the kids’ machines so they could start thinking sleeping 😉

As I have a transparent proxy setup, I looked at how to do that with Squid 2.5 (old I know !) and used google to find examples.

The ones I found first turned out to be wrong in their explanations and the squid doc lacks of an example here.

Especially, the names of days should NOT be separated by spaces. Instead you rather need to use other examples which give good advises, and also explain the constraints on the hours.

So I came up with this configuration:

#Time
acl bfore_time time SMTWH 00:00-06:00
acl after_week time SMTWH 22:30-24:00
acl after_wend time FS 23:30-24:00
#Kids
#acl punition src 192.168.x.y/32
acl kids src 192.168.x.y1/32 192.168.x.y2/32 192.168.x.y3/32
#http_access deny punition
http_access deny kids bfore_time
http_access deny kids after_week
http_access deny kids after_wend

That way they are restricted to using the Web between 10:30PM and 6:00AM during the week, and later (11:30PM) the week-end. And I can ban one easily in case of punishment 😉

Of course, that’s not a completely blocked context, as they can use our machines, or try to change the IP address (but they aren’t root and dn’t know that yet – but could learned which would be great !!). But it’s a kind reminder when it’s becoming late.

ACLs in Squid are very powerfull, and combined with Squiguard, you can also activate parental control if you want.

2011 en stats/in review (Blog)

2012/01/01

Les lutins statisticiens chez WordPress.com ont préparé un rapport annuel 2011 pour ce blogue.

Voici un extrait:

La salle de concert de l’Opéra de Sydney contient 2 700 personnes. Ce blog a été visité environ 16 000 fois en 2011. Si c’était un concert à l’Opéra de Sydney, il faudrait environ 6 représentations à guichets fermés pour pour qu’autant de personnes le voient.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Maintenant la question que je me pose est pourquoi y a-t-il autant de personnes qui lisent ce blog 😉 Bonne année 2012 à vous tous, et bonnes futures lectures !

Statisticians at WordPress.com have prepared the yearly 2011 report for this blog.

Here is an extract:

The concert hall at the Syndey Opera House holds 2,700 people. This blog was viewed about 16,000 times in 2011. If it were a concert at Sydney Opera House, it would take about 6 sold-out performances for that many people to see it.

Clic here to read the full report

Now the question is why are so many people reading this 😉 All the best for 2012 and happy future reading